Renforcement des échanges Paris-Prague

Jeudi, le contrat portant sur les systèmes de commande et de contrôle de la centrale nucléaire de Temelin (Bohême du Sud) était adjugé à la firme américaine Westinghouse.

éception pour Framatome, Cogema et Cégelec qui figuraient parmi les entreprises candidates. Malgré cette déconvenue, Bruno Durieux a pu, à l'occasion de son voyage, cette semaine, en Tchécoslovaquie, constaté le fourmillement commercial régnant entre cet Etat et la France. D'ailleurs, les autorités locales ont précisé que les chances tricolores restent "ouvertes". L'approvisionnement en combustible de Temelin n'ayant toujours pas été attribué.

Le ministre délégué au Commerce extérieur a précisé que "les échanges franco-tchécoslovaques continuaient de progresser de manière très rapide". Ainsi, la Compagnie Générale des Eaux doit restaurer le réseau sanitaire pragois, tandis que reviendrait à la Lyonnaise des Eaux l'équipement des autres grandes villes tchèques. Projet également en gestation, le métro de Bratislava, dont Matra devrait être l'opérateur principal.

En tout, ce sont des dizaines d'opérations portant sur l'environnement, l'aménagement routier et la fourniture de gaz, de pétrole et d'électricité qui se négocient Avec 2,7 milliards de francs, la France a été intronisée troisième fournisseur occidental du pays en 1991. En trois ans, elle a doublé ses exportations, pour glaner. aujourd'hui, 7,6 % de ce marthé prometteur, derrière l'Autriche (12,5 %), mais à de nombreuses coudées de l'Allemagne (47,6 %) ; liens historiques et accord Volkswagen-Skoda aidant. Autre signe encourageant : de 1990 à 1992, la France est devenue le troisième investisseur du pays avec une somme de 1.189 millions de dollars US, à égalité avec les Etats-Unis.